Mère et fils [pv Anacron-Brume]

Brume broutait l'herbe succulente. Le soleil était extrèmement chaud, car il était près de midi. La rivière se tenait à côté. Le glougloutement de l'eau, la chaleur ambiante, le ventre demi-plein, les prédateurs loin et emdormis...Brume avait les yeux qui se fermaient tout seul, et l'esprit embrumé. Elle s'endormit, puis dix minutes plut tard, elle se réveilla, bailla et refusa de s'endormire. Elle aurait voulut profiter du moment ! Elle se cabra et partit au galop. Mais bien vite, elle s'arrêta et s'ébroua. Non, c'était impossible. La chaleur la fesait délirer ! Brume s'abrita sous un arbre. un oiseau ? Non, mais franchement ! Pas a cette heure ! Mais la vision prochaine n'était pas un mirage. Un poulain !

*Que fait-il ici ? Pourquoi titube t-il ? Pourquoi sa mère n'est pas là ? Pourquoi cette air malheureux ?*

Toute ses questions sans réponse...

Le poulain penait. Il devait marcher depuis des heures. Le soleil et la marche lui était néfaste. Il n'avait pas vu la jument de brume. Cette dernière sentit un instint maternel se réveiller en elle, sans qu'elle sache pourquoi. Des poulains, elle en avait vu des dizaines déjà. Mais aucun n'était seul...Brume ne pouvait se résoudre à laisser une bête d'innocence mourir. Qui le pouvait ? Le lait affluait, ce qui gêna un peu la sage jument, qui ne connaîssait pas encore cela. Elle agit. Une brume rafraîchissante entoura le poulain.

-Tiens bon, petit, j'arrive.

Brume avait susurré, un peu pour elle-même. Elle prit délicatement le poulain inanimé et l'emmena à l'ombre. Le ruisseau coulant tout près, elle but de l'eau. La conservant dans sa gueule, elle recracha le jet sur le petit. il fallait le réveiller !

Le poulain tentait de se relever, mais sans succès. Sa question, auquel Brume s'attendait, avait un ton faiblard. Les yeux humides devant la folie de certains chevaux, elle répondit, avec néanmoins une voix ferme, et douce à la fois :

-Sur la clairière du soleil levant. Dans ma brume. Sous un arbre. Tu as faim, soif ?

Brume voulait vraiment que le poulain s'en sorte, mais devenir sa mère...la pensée l'effraya un peu. Elle ne savait pas comment faire ! Et puis il y avait des tas de juments qui seraient prêtes à payer ! Mais, bien vite, la jument se gronda mentalement. Le poulain ne pourrais peut-être pas supporter une nouvelle perte, et, elle, pourrait-elle supporter le fait qu'un
poulain lui soit arracher.

[tu peut faire attention aux fautes s'il-te-plaît ? J'en ferais pas une histoire, mais bon, c'est plus agréable.]

Ne sachant que faire, Brume ne céda pourtant pas à la panique. Le poulain avait mal, avait chaud. Avisant la rivière qui glougloutait sans changer de bruit, elle réfléchit en un éclair et trouva une solution.

-Si un petit filet ne t'a pas suffit, une rivière entière seras peut-être suffisante.

Murmure, comme un souffle, comme une promesse. Elle prit avec une délicatesse rare le petit et alla vers l'eau en abondance. La jument, voyant le soleil, intensifia la brume jusqu'à ce que la fraîcheur soit meilleure. Elle plongea le petit dans la rivière, ou il avait pied, et garda la tête en dehors. Sans hésiter, elle se jeta à l'eau, c'est le cas de le dire.

-Reviens à toi, petit, je t'en prit ! Bois, vit !

Les larmes coulèrent un peu.

Brume aida un peu le poulain à sortir. Enfin, il semblait mieux. Assez pour qu'elle comprenne tout :

-Ouf, tu m'as fait peur. Bon, que fait-tu ici ?

Brume se sentit indiscrète. Mais tout de même, elle pourrait retrouver ses parents. Le poulain était perdu ? Dans ce cas, une aide lui serait bénéfique. Elle se sentit aussitôt triste, sans l'afficher. Elle perdrait le poulain. Une vie ranimée, une petite étoile perdu pour une jument à la brume.

un méchant pas beau ? Mignon... en d'autres circonstances. Pauvre bébé, pauvre poulain ! Ah non, mais il aurait mal celui qui avait fait ça si jamais il était en face de la jument des brumes.

"Moi je suis une jument qui joue avec la brume et qui veut pas de mal à personne. Moi j'ai pas connu mon papa, et pas trop ma maman. J'ai bôcoup voyager, tu veux des histoires ?"

A Rome, fesont comme les Romains ! Si ça pouvait distraire le poulain, qu'elle nomma aussitôt "ti'pi" car il était petit et pie.

Brume sourit gentilment. Elle s'assit et commença :

"Un jour, j'ai rencontrer un cheval. C'était un étalon très gentil, mais un méchant lui avais volé son troupeau, et maintenant le troupeau étais très triste. Moi j'avais faim et soif et j'avais mal aux jambes. Le cheval m'as promis de m'aider si je récupérais son troupeau. Alors je me suis rapprochée et j'ai créé un grand ours avec de la brume. Et le faux chef s'est enfui
très loin. Mais le méchant cheval a compris et il a voulu se venger. Mais tout le troupeau y l'aimais pas, alors y l'a affronté, et le cheval s'est à nouveau enfui. Et il est plus revenu."

[un tout petit peu plus de lignes, s'il-te-plaît]

Brume ne compris pas tout a fait ce que voulais dire le mignon poulain pie.

"Le vraie chef a dirigé son troupeau, et ils on fait une fête pour le retour du dominant. Le faux chef, terrorisé, a juré qu'il ne s'en prendrais plus jamais a personne, et le troupeau l'a axcepté en son sein. Depuis, ils vivent heureux"

La jument s'amusa à décrire la scène avec sa brume. Le cheval, le troupeau, la fête, le dominant, tout !